Demeurez en moi...

Jésus nous lance une invitation très simple en apparence, mais énorme en profondeur : la vie chrétienne, ce n’est pas “faire pour Dieu”, c’est “vivre de Dieu”

Qu’est ce que Jésus entend par “demeurez en moi” ?

Tout d’abord, une relation vivante, continuelle, et réfléchie. Jésus ne demande pas de performances de notre part ; ce n’est pas le plus important !

Dans “demeurez”, Jésus entend aussi “habitez en moi” ; ne me faites pas juste des visites de temps en temps !

Il nous appelle à une véritable communion : une proximité réelle, continue et qui va nous nourrir ! Il nous rappelle aussi qu’il est la source de toute fécondité.

Il enchaîne avec l’image du sarment et du cep : un sarment ne porte rien par lui-même.

Ce message est clair : ce qui a une valeur durable (fruit, caractère, amour, obéissance) ne sort pas d’un effort isolé, mais d’une vie alimentée par Christ.

“Sans moi, vous ne pouvez rien faire” = rien qui compte vraiment devant Dieu

Ce qui ne veut pas dire que tu ne peux rien réussir dans la vie, mais rien de spirituellement vivant, rien qui porte le parfum du Royaume, rien qui t’aligne profondément avec Dieu, ne peut être produit indépendamment de Jésus.

Ensuite, Jésus nous invite à une dépendance joyeuse !

On pense souvent que dépendre, c’est être faible. Jésus nous dit l’inverse : c’est la santé du disciple.
Demeurer, c’est apprendre à dire : “Seigneur, je reçois de toi — pensées, force, amour, sagesse — et je marche avec toi.”

Concrètement, “demeurer” devrait ressembler à quoi ?
— revenir à Sa parole ; prier "vrai" pour rester connecté.
— obéir sans discuter quand la Parole met le doigt sur un problème dans ma vie.

— persévérer, même si nous ne “sentons” plus rien ! Jésus ne nous oublie pas !

Ce que Jésus vise :
— Une obéissance qui vient de la relation : pas l’obéissance pour mériter, mais l’obéissance parce qu’on lui fait confiance.
— Une obéissance qui garde le contact. C'est comme le sarment : couper l’obéissance, c’est souvent couper la circulation (paix, clarté, puissance intérieure).
— Une obéissance qui produit du fruit

Le “fruit” ce n’est pas juste des activités ; c'est aussi : un caractère transformé, un amour vrai, la patience, la maîtrise de soi, et aussi des œuvres qui bénissent et qui sont d’un puissant témoignage pour les personnes qui nous regardent vivre au quotidien cette relation.

N’oublions pas la suite du discours : Jean 15:6 “si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jété dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent ! ” Voila des paroles qui devraient nous faire réfléchir !

Pensons aux promesses des versets suivants : “Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé”
“Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.”

Ne laissons pas de telles promesses se perdre par les tracas de la vie et prenons l’invitation de Christ au sérieux !